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A l'occasion des journées du Patrimoine, j'ai parcouru le village et multiplié les photos.
J'ai eu l'occasion d'en exposer une trentaine à la chapelle des pénitents blancs.
Je vais en montrer un peu plus, en les classant par thèmes.
Aujourd'hui, je vous propose l'église Saint-Marcel.
Construite au centre du village entre 1787 et 1793, elle remplace l’église Notre Dame de Lauze, édifiée en 1632 et détruite en 1787 car elle était trop petite.
En dehors du fait qu'elle fut construite en pleine période révolutionnaire, c'est une modeste église de village. Inscrite aux Monuments Historiques le 30 mars 1978.
L'église est tellement imbriquée dans les maisons alentours, qu'il est difficile d'en donner une vue d'ensemble.
Le portail est surmonté d’un tympan représentant deux anges adorant l’agneau. Cette sculpture endommagée fut victime d’un iconoclaste qui se suicida après son geste.
L’intérieur de l’église est, pour l’essentiel du XIXe siècle.
Les chapelles et le chœur sont décorés de motifs en trompe l’œil (1829-1843) réalisés par deux italiens, notamment Molinari. On peut y voir également une sculpture monumentale probablement en bois de tilleul ou de noyer, représentant Saint-Michel terrassant le Dragon (XVIIe-XVIIIe siècles).
Le Maître-Autel date du XVIIIème siècle, réalisé en marbre polychrome, il provenait de l'église collégiale de Villeneuve-les-Avignon, ayant été acheté vers 1800 par la municipalité.
En 1986, alors qu'il menaçait de s'effondrer, sa rénovation a été entreprise. Mais ce n'est jamais simple lorsqu'il s'agit d'un monument historique ! Finalement, l'entreprise a abouti le 27 février 1998, date à laquelle l'autel, remis à neuf, a retrouvé sa place au centre du chœur de l'église.
La décoration intérieure est assez riche en tableaux d'origine inconnue !
La plupart des peintures est attribuée à Molinari et son élève Gasparoli, peu répertoriés parmi les peintres du XVIIIème.
Qu'importe ! L'ensemble est homogène, sobre et tient la route, si on le considère dans son époque.
Sans surprise, les vitraux installés de manière symétrique, sont lumineux et très agréables à l’œil. Saint-Marcel y tient une place de choix.
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