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Par Hacheme 26 le 13 Mai 2018 à 18:09
Après La Palisse et la Loire, la route remonte. Nous suivons des alpages, cette fois-ci, ce sont des vaches Aubrac, brun fauve.
Je trouve que son regard est très doux !
Puis nous descendons vers la rivière en longeant la bergerie.
Les brebis nous annoncent la qualité du fromage à table, ce soir !
En sortant de la forêt, nous arrivons au-dessus de Saint-Cirgues en Montagne, joli petit village tapis au fond du vallon.
Nous traversons le ruisseau La Vernason sur un petit pont
L'environnement est très frais, nous sommes à 1000 mètres d'altitude, environ.
Au centre du village, se trouve la vielle église romane du XIIème siècle, consacrée à Saint-Cyr.
L'abside à base semi-circulaire est la seule partie romane de l'édifice visible de l'extérieur. C'est une large et belle construction en pierres volcaniques rouge sombre bien appareillées dont la corniche est ornée d'un ensemble de modillons sculptés de motifs divers : un masque humain qui semble féminin, peut-être la Vierge, deux têtes accolées, à la manière du Janus latin, des têtes d’animaux (veau, bélier...), un « dévorant », un personnage accroupi...
À cette construction primitive se sont d'abord ajoutées, vers le xvème ou le xvième siècle, deux chapelles voûtées d'ogives. La première, du côté nord, s'ouvre sur le chœur ; ses belle nervures reposent sur des culs-de-lampe en forme d'écusson, tandis qu'à la clef de voûte, un autre écu porte une marque dont on ignore la signification. Cette chapelle est dédiée à saint Jean-Baptiste, comme l'était celle du château des Éperviers. Sans doute a-t-elle remplacé celle-ci lors de l'abandon du château par ses habitants. Une deuxième chapelle de même style et sans doute à peu près de la même époque s'ouvre au sud sur la nef.
La nef comporte trois travées couvertes d'un berceau très légèrement brisé, plus une courte travée de chœur en plein cintre.
L'abside, dont on a vu le parement extérieur en pierre volcanique, apparaît à l'intérieur formée du même appareil de granit que la nef. Elle est voûtée en cul-de-four. La fenêtre axiale, très étroite à l'extérieur, est ici très largement ébrasée.
Pratiquement aussi large que haute, nous sommes en présence d'une construction massive, trapue, bien caractéristique des églises du Plateau.Le soir, à table, nous avons droit à une "bombine" : la bombine est composée de pommes de terre coupées en petits cubes, mijotées à la cocotte, accompagnées de carottes, d'oignons, d'olives noires, de morceaux d'agneau, le tout parfumé à la feuille de laurier. C'est à l'origine le « plat du pauvre ». Mais je peux vous garantir, qu'accompagnée d'un petit vin d'Ardèche, c'est tout sauf un plat de pauvre !
Nous passons à nouveau une excellente et réparatrice nuit.
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