Argos, Lerne, Tirynthe, 7 mai 2016

Une longue journée s'annonce. Au programme Argos, Lerne et Tirynthe le matin, Epidaure l'après-midi !

Siège d'un établissement important dès le IIème millénaire avant J.C. Argos fut une des cités les plus fortes et les plus prospères du Péloponnèse avant de décliner au VIème siècle au profit de Sparte.

L'Agora (place publique de toute cité grecque, lieu de réunion à caractère politique et économique), à l'origine, abritait 18 temples et son théâtre pouvait accueillir 20 000 spectateurs.

Du haut du théâtre, vue sur l'agora et la ville moderne. A droite, les thermes romains.

Georges, notre conférencier, expliquant les secrets acoustiques du théâtre.

L'acoustique particulière des théâtres grecs, qui n'avaient pas de mur de scène, contrairement aux théâtres romains, est particulièrement remarquable. Depuis le "point acoustique", situé à l'avant de la scène le moindre bruit est perçu depuis toutes les places des gradins.

Les thermes romains ont été ajoutés au 1er siècle après J.C.

L'odéon (théâtre de petites dimensions, couvert) ne servait pas à des spectacles mais à des réunions plus ou moins confidentielles (possibilité de fermeture complète)

Il est situé à une centaine de mètres du théâtre.

On voit sur la photo, et encore mieux sur le plan, sa particularité étonnante : les gradins sont rectilignes

Après Argos, nous visitons Lerne, où Héraclès aurait combattu l'hydre à corps de serpent et à neuf têtes qui vivait dans les marécages, transposition épique des obstacles rencontrés par les Anciens pour assécher les marais pestilentiels de la région. Sans cesse menacés par la montée des eaux de plusieurs sources, les travaux furent constamment repris, d'où la métaphore des têtes qui repoussaient aussitôt après avoir été tranchées...

Nous visitons la Maison des Tuiles, vaste construction à l'intérieur de laquelle ont été trouvées des dizaines de sceaux en terre cuite provenant de la fermeture des vases de stockage.

Plusieurs tombes furent creusées sur le site (2 000 ans avant J.C.)

 Enfin Tirynthe, "ceinte de remparts" fut fortifiée par les Mycéniens d'un énorme rempart d'appareil cyclopéen (gros blocs bruts avec insertion de menues pierres dans les interstices)

Dans l'épaisseur des remparts, on trouve comme à Mycènes des niches où se trouvaient des autels destinés au repos et au recueillement  des voyageurs.

La montée vers l'acropole se fait entre les deux murs protecteurs.

Dans l'épaisseur des remparts, des passages couverts, "les seringues", menaient à des sources d'eau souterraine.

Sur le plateau, de multiples portes traversaient un labyrinthe qui conduisait finalement au palais.

On parcourt d'abord une terrasse (les propylées) et on atteint le palais dont ne restent que les fondations.

Après avoir "traversé" plusieurs salles, nous arrivons dans la pièce principale (le mégaron) au centre duquel le foyer est encore visible.