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Par Hacheme 26 le 3 Septembre 2014 à 16:43
Après notre nuit à Nazca, nous reprenons la route vers le sud.
Bien sur, nous retrouvons le désert avec ses dunes de sable. Un détail nous frappe pourtant.
Régulièrement des espaces sont aménagés où prospèrent des champs de coton...
... on peut également rencontrer des fleurs, comme cette datura...
... et même des oliviers !
Mais des oliviers gigantesques. En Provence, ils sont taillés. Ici, pas du tout ! Et comme ils ne manquent pas d'eau...
... ils grimpent sans effort et les Péruviens doivent fabriquer de grandes échelles pour ramasser (deux fois par an !) les olives. Ils exportent de l'huile d'olive et des olives aromatisées à différentes épices.
Pourtant tout est poussiéreux, il y a du sable partout et il ne pleut jamais... L'eau est dans le sous-sol.
A 7 km de Nazca, nous visitons les aqueducs de Cantalloc. Les Nazca les ont construits il y a 1 500 ans. Toujours utilisés de nos jours, plus de 30 aqueducs souterrains alimentés par une source sont reliés les uns aux autres.
On peut les atteindre grâce à 20 grands puits en spirale. Les agriculteurs s'en servent pour entretenir les canaux, mais les Nazca les utilisaient probablement aussi à des fins rituelles.
Nous atteignons finalement la côte du Pacifique à Chala.
Sur la plage, il y a des cactus... on ne peut pas s'asseoir n'importe où !
... et aussi des amas de petites fleurs bleues dont je ne connais pas le nom.
L a flottille de pêcheurs nous rappelle la richesse en poissons de toute la côte.
Si l'on considère la carte du Pérou, on voit bien qu'au-delà de la frange de désert côtier, la Cordillère des Andes parcourt la totalité de la longueur du pays, et aussi, à l'identique, la totalité du continent. On comprend alors que ces montagnes envoient une cinquantaine de fleuves côtiers, rien que pour le Pérou. Et le long de ces fleuves, les villages se sont installés, la végétation a pu prospérer et de nombreuses cultures ont été expérimentées et font aujourd'hui, une des richesses du pays.
Sur ces deux photos, on voit le désert interrompu par le fleuve côtier et les cultures qui l'accompagnent.
Nous terminons ici notre première étape, la Côte Pacifique du Pérou.
Ce soir, nous arrivons à Arequipa, la ville blanche. C'est la porte d'entrée des Hautes Terres du Sud. Nous allons donc monter, monter, monter...
Cette première partie a été très riche en découvertes, alors qu'elle nous avait semblé, en étudiant le programme, plutôt une mise en bouche bien tranquille.
Mais dès l'arrivée à Arequipa, le décor va changer. Le dépaysement va, à nouveau, être total. Et des difficultés aussi, vont apparaître...
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