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Hauts Lieux de la Culture Grecque
En mars 2016 nous avons passé 10 jours en Grèce, pilotés par un conférencier particulièrement érudit. Le thème du voyage "Hauts lieux de la culture Grecque" était centré sur l'antiquité et les recherches archéologiques, en insistant sur les mythes qui ont fondé la civilisation Grecque. Compte-tenu du temps disponible et du programme très riche, nous nous sommes limités au Péloponnèse et l'Attique, en négligeant (!) le nord et les nombreuses îles.
Notre itinéraire a donc été :
Paris -> Ahènes -> Cap Sounion -> Corinthe -> Némée -> Mycène -> Tirynthe -> Argos -> Epidaure -> Nauplie -> Bassae Phigalie
-> Olympie -> Patras -> Naupacte -> Delphes -> Oussios Loukas -> Athènes -> Egine -> Eleusis -> Retour à Paris
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Par Hacheme 26 le 5 Mai 2016 à 18:39
Cette avancée de l'Attique dans la Mer Egée, bien connue des navigateurs, était consacrée à Poséidon, le Dieu de la mer, et à Athéna.
Elle prête son cadre grandiose au temple de Poséidon.
Le rocher qui surplombe la mer est décrit par Homère comme un lieu sacré.
Deux sanctuaires s'y trouvaient au début du 1er millénaire avant J.C. : un petit temple consacré à Athéna, à peine visible sur l'éminence au-dessus de la route,
et le grand temple de Poséidon, en haut de la colline.
Vue sur le golfe Saronique et les îles
Le mur délimitant les propylées (entrée monumentale agrémentée de colonnes) libère la vue sur les premières Cyclades.
On monte pour arriver au Temple de Poséidon.
Le premier temple, construit en tuf, a été détruit par les Perses. Un temple en marbre l'a remplacé vers 444 avant J.C.
Le temple actuel mesure 31.12m sur 13.47m. Il est dorique, comme en témoignent ses colonnes sans base, assez massives, dont les cannelures sont séparées par des arêtes vives.
A l'origine, il comptait 6 colonnes en façade et 13 sur les longs côtés.
15 colonnes ont été relevées, longues et fines bien que peu élevées (6.12m) taillées dans du marbre tendre, elles portent moins de cannelures que celles de la plupart des temples doriques.
Le chapiteau formé d'une échine circulaire et d'un abaque carré n'a pas de fioritures.
Quelques perdrix rouges, protégées et nullement effrayées, arpentent le site.
Le marbre est d'origine locale (Attique) comme presque toujours dans les constructions grecques antiques.
C'est de ce rocher que, selon le mythe, le roi d'Athènes Egée se jeta de désespoir, croyant son fils Thésée mort sous les coups du Minotaure, donnant ainsi son nom à la mer qui borde le site.
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