Machu Picchu (1) 14 septembre 2014

En descendant depuis la Porte du Soleil (Inti Punku) nous traversons une deuxième porte annexe.

Le Machu Picchu apparait. La route en lacets qui monte depuis la vallée de l'Urubamba est à l'usage exclusif des navettes qui relient le site à Aguas calientes.

De cet endroit, on réalise l'aspect sauvage et isolé du lieu.

Nous sommes en pleine forêt vierge. La montagne au fond, en forme de fer à cheval encercle le Machu Picchu. En bas, un méandre du Rio Urubamba.

Avec cette photo, on comprend plusieurs choses.

1. Le site est inaccessible sur trois côtés. La seule possibilité d'accès, à l'époque, est donc bien le chemin de l'Inca, qui progresse dans la montagne et la forêt, avec des cols élevés, des postes avancés de défense et quelques lieux de culte, protégés par les soldats.

2. La construction du Machu Picchu est extraordinaire. Venant de la gauche, la crête de la montagne descend progressivement, est interrompue par le site, puis remonte ensuite irrégulièrement vers le Huayna Picchu, le sommet au fond. Et on réalise alors que les Incas ont cherché un endroit favorable, où ils ont creusé pour aplanir la crête et créer une plateforme régulière où ils on construit la cité... en récupérant les pierres sur place. Ils ont ainsi abaissé la crête de la montagne de 10 à 15 mètres selon les endroits, pour s'installer !

3. Les espagnols ont cherché et n'ont pas trouvé le Machu Picchu. Après la défaite, la cité a été abandonnée et a été recouverte par la forêt. En 1911, l'archéologue Hiram Bingham a été informé par les indiens, de l’existence d'une mystérieuse cité cachée dans la montagne. Le secret et la forêt ont ainsi protégé le site des détériorations et des pillages, même s'il semble que Hiram Bingham se soit bien servi au passage...

Les travaux de débroussaillage ont duré 10 ans. Tout n'a pas été découvert, certains prétendent qu'une autre cité cachée existe non loin de là, dans la forêt.

Nous continuons l'approche par le sentier qui descend sur la gauche.

 Nous avons une vision complète du site.

Au premier plan à gauche, le quartier résidentiel noble.

Au fond à gauche, l'observatoire astronomique et les temples.

Au fond à droite, le quartier des artisans

Au premier plan à droite, le quartier populaire.

Au centre, l'espace vert correspond à la Place Sacrée avec le jardin botanique.

Nous dépassons le site par le sud, pour approcher au-dessus des banquettes agricoles, et où se trouvent quelques maisons reconstruites (les murs sont conservés d'origine, c'est essentiellement le toit de chaume qui est ajouté).

Le premier secteur à gauche domine les banquettes agricoles en contrebas. Un espace de stockage de pierres montre que le site était en état de construction et d'aménagement quand il a été abandonné.

Le second secteur domine le temple principal et le temple aux trois fenêtres, ici rempli de touristes. Au-dessus, on accède au quartier de la connaissance avec les sites d'observation des astres et du soleil et les lieux sacrés.

 Plus loin, on accède au chemin d'accès au Huayna Picchu, la colline qui bloque le site au nord.

 Et enfin, au premier plan à droite, le quartier populaire et commerçant.

Nous traversons d'abord les casernements. Ici, la construction est grossière, les pierres ajustées à la va vite.

A l'étage inférieur, les maisons d'habitation, reliées par des rues de terre battue et d'herbe. C'est ici que se trouve le secteur "de la prison" comme l'avait décrit Hiram Bingham, car il trouvait les pièces d'habitation très étroites. Mais rien ne prouve qu'elles aient logé des prisonniers...

Nous cheminons dans des ruelles étroites.

Avant de franchir la porte, jetez un œil sur l'ensemble du site. Je vous propose ce panoramique de 2 000 px. Cliquez sur l'image pour le voir en entier.

 Eh bien, entrons !