Machu Picchu (2)

Nous entrons donc dans la ville !

Nous longeons d'abord le rempart sud, au-dessus de la la Place Sacrée. De l'autre côté, les secteurs d'habitations populaires et l'artisanat.

 Nous parcourons donc la partie gauche du site.

 Le Temple aux Trois Fenêtres. On voit tout de suite la qualité de la construction avec l'ajustement méticuleux des pierres, énormes, entre elles.

Une partie du temple est inaccessible, car des ouvriers sont entrain de nettoyer les joints et les pierres, qui ont tendance à se recouvrir de mousse.

 Plus loin, à gauche se trouve le Temple Principal. L'épaisseur du mur est impressionnante.

C'est le seul monument dégradé. Le mur est fissuré et affaissé du côté droit, suite à un tremblement de terre ou à un affaissement du sol en raison du poids des énormes blocs de pierre.

Une viscache y a trouvé refuge et contemple le flux continu des touristes d'un air morne...

 Plus haut, nous atteignons la zone scientifique et astronomique. Un rocher indique le nord. Un guide dépose une boussole dont l'aiguille est parfaitement parallèle à la direction indiquée. Preuve que la boussole fonctionne bien...

On se faufile entre les constructions pour tomber sur un rocher destiné à marquer les solstices d'hiver (en bas) et d'été, en haut.

 En allant vers le nord, au bout du site se trouve le sentier d'accès à Huayna Picchu, que l'on peut gravir pour avoir une autre vue d'en haut. A gauche se trouvent les premières terrasses du secteur agricole.

Tourné vers l'est, un curieux rocher décalque la montagne derrière. Point de repère du soleil levant à une époque de l'année ?

 En tous cas, nous restons dans le domaine du soleil. Deux récipients circulaires sur le sol, remplis d'eau, servaient parait-il à observer le soleil à certaines heures.

En redescendant à droite, nous arrivons au Temple du Condor. La tête est sculptée dans un rocher au ras du sol. On voit bien le bec et la collerette caractéristiques. Derrière lui, deux autre rochers évoquent des ailes déployées. Un afflux inopiné de touristes dans l'enceinte m'a empêché de prendre le condor dans son ensemble, et plus tard, nous étions pris par le temps, je n'ai pas pu revenir, d'autant que le site se garnit de visiteurs au fur et à mesure que l'heure avance... Mais bon, moi aussi, je suis un touriste, même si j'essaie d'être respectueux des sites que je visite en étant particulièrement soucieux d'éviter toute nuisance... Mais je ne peux pas garantir que je n'ai jamais dérangé un autre photographe ou un chasseur de selfies...

Nous continuons la visite vers le quartier royal.