En Dordogne, en plein Périgord vert, la papeterie de Vaux, à proximité de Payzac, est une ancienne forge du XVII^ème  siècle, transformée en papeterie industrielle pour la fabrication du papier de paille en 1861.

Sur le ruisseau des Belles Dames, affluent de l'Auvézère, la papeterie de Vaux présente aujourd'hui un musée de 800 m², témoignage des débuts de l'ère industrielle, alliance prolifique de la révolution technique et du savoir faire ancestral rural.

Juste au-dessus des bâtiments, une retenue d'eau crée un lac artificiel sur le cours du ruisseau des Belles Dames

Des concours de pêche y sont organisés régulièrement.

On entre dans le bâtiment principal...

... pour se trouver dans une salle immense où siège une énorme machine.

Ici, nous sommes à la fin de la chaine, les rouleaux de papiers sont conditionnés.

La construction ne date pas d'hier, c'est du solide.

La pièce du haut abrite les bains et broyeurs qui servent à malaxer la pâte à papier et à la sécher. Admirez la charpente !

Puis la pâte était filtrée et appliquée contre les cylindres, pressée puis enroulée après séchage à la vapeur.

Derrière le mur de gauche, se trouve la chaudière qui produisait la vapeur pour alimenter les cylindres sécheurs.

A gauche, la plus ancienne, devenue insuffisante, remplacée en 1905 par la deuxième, plus moderne et plus puissante.

A l'extérieur, on trouve la roue à augets, qui actionne les machines.

La sur-verse de l'étang rejoint le lit d'aval du ruisseau.

Dans les anciens bureaux transformés en musée, une riche documentation agrémentée de photos anciennes décrit la vie des ouvrières et le fonctionnement de l'usine.

J'y reviendrai.

Mais même à l'état de musée, et classée monument historique, la papeterie continue à fonctionner au ralenti,

avec une petite production de papier d'emballage et des carnets de notes ou des feuilles de papier à lettre.