Vallée Sacrée, 11 septembre 2014

La Vallée Sacrée des Incas suit le Rio Urubamba qui prend sa source au sud est de Cuzco dans la Cordillère Vilcanota, arrose Cuzco puis se dirige vers le nord-ouest et rejoint le Rio Tambo pour former l'Ucayali. L'Ucayali rejoint le Marañion dont on a vu la source près du Cañon de Colca. La réunion du Marañion et de 'Ucayali constitue l'Amazone.

Le Rio Urubamba est important au Pérou car il constitue l'axe de la Vallée Sacrée, centre de l'empire Inca. Tout autour de Cuzco se trouvent les vestiges les plus importants de cette civilisation extraordinaire.

Nous arrivons tout d'abord à Pisac.

Cliquer sur la photo pour voir le pano en entier.

A Pisac, il y a un marché important, et de nombreuses boutiques, dont une pharmacie, ce qui permet de refaire les stocks pour nos turistas respectives...

La balade nous conduit d'abord vers les terrasses de cultures, où notre minibus nous débarque. Nous le retrouverons à Pisac. Nous sommes à peu près à 3 000 mètres d'altitude. Nous respirons donc un peu plus librement qu'à Cuzco. Heureusement, car pour commencer, le chemin monte raide le long des terrasses.

Puis le sentier continue à flanc de colline au-dessus des terrasses, jusqu'à un col où se trouve un village inca ainsi que des installations thermales. Plus loin, dans la falaise, les anciennes tombes ont été pillées. L'accès est interdit aux touristes. D'en bas, on n'en voit que les trous !

Le sentier vire à gauche en dessous des bâtiments destinés aux nobles et aux prêtres. 

Nous franchissons une porte...

... pour atteindre un tunnel...

... qui se poursuit par une volée de marches.

Tout le long, on surplombe les magnifiques terrasses sur notre gauche.

 La cantuta, fleur symbolique du Pérou, est présente le long du chemin.

Finalement le chemin redescend sur les premières constructions

... et nous arrivons au grand temple qui domine la vallée. 

Comme dans tout l'empire, les pierres jointes parfaitement ajustées désignent les édifices importants.

L'observatoire astronomique a été partiellement détruit par les espagnols, mais on repère tout de même la source et les bains rituels.

Nous finissons la descente et rejoignons l'Urubamba.

 Vues d'en-bas, les terrasses évoquent un théatre grec, comme à Epidaure...