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Vallée Sacrée (2)
Dans les petits restaurants locaux, il n'est pas rare de voir une cage à cochons d''inde. Ces petits animaux sympathiques représentent en effet un met de choix pour les péruviens.
Deux d'entre nous ont voulu y gouter... Ce n'est pas facile de savourer cette viande avec les animaux vivants deux mètres à côté de la table... J'avoue avoir goûté deux bouchées pour voir... et c'est excellent ! Mais ce fut la première et la dernière fois, car cela reste difficile à mon avis !
Après notre repas à Pisac nous traversons les rues étroites de la ville...
... où parfois une belle porte sculptée orne les façades tristes et rudimentaires.
Nous rejoignons notre minibus. C'est l'heure du retour en classe.
Les écolières et écoliers sont tous en uniforme, ils ont l'air plutôt gais. Je reparlerai des écoles plus tard.
Après un parcours chaotique sur une piste de montagne, nous arrivons près des salines de Maras.
Il s'agit d'une installation en pleine montagne, à 3 200 mètres d'altitude, de récolte du sel à partir d'une source chaude et donc salée, située un peu plus haut.
Une multitude de petits bacs reçoivent l'eau. Le soleil cogne dur et l'évaporation est rapide. Les bacs sont remplis 6 ou 7 fois et le sel se concentre. La couleur change avec la densité.
La gravité conduit l'eau de haut en bas des bacs.
L'installation date d'une civilisation pré-inca. Elle répond au besoin en sel, compte-tenu de l'éloignement de la mer dans ces montagnes.
Aujourd'hui, l'activité est maintenue par un groupe de 700 familles groupées en coopérative, qui se partagent les 3 600 bassins.
L'altitude renforce le rayonnement du soleil. On imagine les difficultés du travail de récolte dans ces conditions.
De près, le paysage semble figé. Le sel déborde de partout.
La production annuelle totale oscille entre 160 et 200 tonnes de sel.
Tags : Pérou, Salines, Cochon d'inde, Ecole, Vallée Sacrée, Incas