Iguaçu, 25 janvier 2015

Départ à 9 heures de l'aéroport Jorge Newberry de Buenos Aires (lignes intérieures).

Nous faisons la connaissance de Peter et Claudia, les deux autres voyageurs qui vont participer à la visite des chutes d'Iguazu avec nous, avant la croisière Hurtigruten.

Deux heures après, arrivée à Port Iguazu. Il faisait chaud à Buenos Aires, il fait encore plus chaud ici ! Nous sommes en zone sub-tropicale. En pensant que nous sommes en janvier et qu'au départ de Paris, nous avions 0°, il y a 2 jours...ça surprend un peu. Mais il faut en profiter car dans 3 jours nous serons à Ushuaia !

Sur une largeur de 3 kilomètres, la rivière Iguazu dévale verticalement 80 mètres dans une série de cataractes.

Elle constitue une anse en forme de fer à cheval au cœur des deux parcs constituant la frontière entre l'Argentine et le Brésil.

25 kilomètres plus loin, elle se jette dans le fleuve Parana.

Après un passage rapide de la frontière, nous entrons dans le parc brésilien d'Iguaçu.

Je n'étais pas complètement décidé à me payer (en supplément non négligeable !) le survol en hélicoptère.

On pouvait également faire un tour (bien arrosé !) en passant sous les chutes en bateau. Après concertation avec nos deux nouveaux amis, nous partons ensemble.

Voici un aperçu en vidéo. Attention, ça bouge !

  Le vol dure 10 minutes en tout. C'est rapide, mais permet une vue d'ensemble qui permettra de mieux comprendre l'itinéraire de nos marches de ces deux jours.

Après un petit trajet en bus, nous pénétrons dans le parc pour suivre le sentier qui traverse une forêt tropicale.

Nous sommes accueillis par des coatis, espèces de ratons laveurs qui prolifèrent en grand nombre sur le site. Plutôt effrontés, ils courent entre nos jambes en quémandant de la nourriture. Il est interdit de leur en donner, pour essayer de préserver leur vie sauvage. Mais leur assiduité montre bien que des touristes n'hésitent pas à les nourrir...

  La première vue des chutes, côté brésilien est déjà impressionnante

 Les chutes sont au nombre de 270 environ, réparties dans un canyon de 3 kilomètres de long.

 En s'approchant de la chute principale, le bruit devient assourdissant, l'eau pulvérisée crée des nuages dont nous ressortirons trempés.

 Au fond du canyon, une passerelle permet aux plus courageux de bien profiter du déchainement de l'eau !

C'est un peu compliqué pour les photos :

 Un abri est prévu pour contempler et photographier en sécurité

 Après nous être séchés et surtout bien essuyé l'appareil et l'objectif, nous quittons le parc.

A la sortie, je salue la statue de Santos-Dumont, franco-brésilien pionnier de l'aviation , qui avait milité en 1916 pour la création du parc.

 Nous repassons la frontière entre le Brésil et l'Argentine. Chouette, deux tampons de plus sur le passeport

En arrivant à l'hôtel, à Port-Iguazu, l'orage se déchaine brutalement, et nous sommes à nouveau trempés !