•  Autrefois, le mûrier était très répandu dans la Drôme. On en voyait régulièrement trois ou quatre dans chaque cour de ferme. On utilisait les feuilles pour nourrir les vers à soie (sériciculture).

    Il n'y a plus d'élevage aujourd'hui. Les textiles synthétiques ont remplacé la soie un peu partout. On pratique encore la sériciculture en Inde et en Chine.

    Les grands bâtiments où étaient logées les machine à tisser, les salles de moulinage (torsion du fil) sont maintenant des vestiges : musées ou ruines...

    Restent les mûriers, en petites quantités. Ils n'ont plus été entretenus, parfois, ils ont dû laisser la place à d'autres cultures locales. Et puis les fruits du mûrier, fragiles, ne sont pas très appréciés.

    On en croise encore dans la campagne, souvent à proximité d'une ruine... C'est pourtant un bel arbre qui donne une ombre de qualité, ce qui est appréciable l'été !

     

     Le mûrier

     Celui-ci a encore un beau feuillage...

    Le mûrier

    ... pourtant le tronc a souffert !

    Le mûrier

     Mais les feuilles sont belles. Il n'y a plus de bombyx pour les dévorer !

    Le mûrier

     

    Olympus E3 & 12-60 SWD à 14 mm et 27 mm ; ISO-100 ; F/6.3 ; 1/100 et  1/50 secondes


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